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Le patrimoine de Bourbourg

pour les journées du patrimoine des 19 et 20 septembre 2009

L'église St Jean Baptiste

Une église qui remonterait avant le XIIIè siècle avec le portail qui subsiste, le choeur classé XIIIè gothique. Des travaux importants de couverture et charpente ont été réalisés au XVIIè après l'annexion de Bourbourg à la France. En 1739 le clocher s'écroule et sera reconstruit tout comme la grande nef de 1769 à 1771. Après la seconde guerre mondiale, l'édifice non classé venant de subir un incendie sera restauré. Cette église abrite "La chasse miraculeuse" représentant une vierge allongée et l'enfant Jésus. Par ses dorures elle fut la convoitise des pillards, en 1383 l'un d'eux voulait ôter une pierre qui était en la couronne de son image mais la statue se tourna et renversa le pillard sur l'autel, un autre pillard voulut faire la même chose et comme si la vierge eût voulu convoquer ses fidèles, toutes les cloches sonnèrent en même temps alors que nul y mit les mains,d'ailleurs les cordes étaient retirées. Un troisième pillard s'imaginant qu'elle était en or essaya de la briser et de la dépouiller, ayant constaté qu'elle était en bois, de rage il frappa avec son poignard à la jambe et de la blessure sortit un sang vermeil comme si il venait de blesser un corp humain, un miracle qui fut aussitôt connu dans la France entière.

Le coeur de lumière par Anthony Caro dans l'église

Suite à une commande publique et inaugurée en 2008, l'église d'aujourd'hui est marquée par l'oeuvre d'Anthony Caro "Le choeur de lumière" réalisée de bois et d'acier. D'une monumentale "Sculpture à l'entrée", en passant par "La porte" on arrive devant "La tour du matin" dont la plate-forme offre le regard sur une sculpture "L'Alléluia" et "Les bancs et coussins". De l'autre coté "La tour du soir" en face d'une autre sculpture "Le jardin du paradis" offre un superbe panorama sur le choeur dont le centre est orné d'une spirale nommée "Fonds baptismaux". Autour, des tableaux d'aciers avec pour noms "Fruits", "Sur la berge", "Sous-bois", "Chute d'eau", "Point d'eau", "Rivage", "Galapagos", "Créatures marines" et "Les profondeurs" forment le pourtour du choeur sous l'éclairage des vitraux. Dans la nef, l'oeuvre est complétée par "La croix", "L'autel", "Le tabernacle", "Les lutrins" et des "Candélabres".

L'ancienne prison abrite aujourd'hui l'office de tourisme. Un arrêt du conseil d'état du Roi le 1er août 1752 permit la construction de cette prison, les plans dressés en 1753/1754 représentent en tous points l'état actuel du bâtiment intérieur comme extérieur. La garde des prisonniers était confiée à un géolier qui procurait gratuitement le pain uniquement, le reste étant à leurs frais. La prison a été délaissée à partir de la construction d'une caserne de gendarmerie en 1873/1874. Sous l'occupation elle accueille des résistants et des militaires allemands et fut ensuite louée à des particuliers comme simple habitation. Depuis elle fut classée aux monuments historiques le 22 novembre 1972. La visite comprend les cachots dont les murs conservent les inscriptions d'origine, la cave voutée du géolier et la cuisine.

Des dépliants explicatifs complets sur l'église et la prison sont disponibles à l'Office de Tourisme place du général de Gaulle, pour tout renseignement et visite les contacter soit au tél 03 28 62 34 33 ou par fax 03 28 22 12 55, soit au service accueil Bourbourg de l'office de tourisme des rives de l'Aa, 11 rue de la république BP 139 59820 Gravelines tél 03 28 65 83 83 ou fax 03 28 65 83 84.