"Le père" de la fête à l'ancienne malgré qu'il ait quitté ce monde récemment était bien représenté parmi le public par des photos souvenir pour lui rendre hommage. Création JLBHOTOS sur fond d'un tableau réalisé ce jour par Edmond Zienowicz
La 18eme édition de la fête à l'ancienne, ce 4 août 2013, beaucoup le savaient, porterait une émotion, une couleur particulière... pour les bénévoles, pour les exposants fidèles depuis les premières fêtes, pour les visiteurs assidus... car sans Gérard Baillieul, le fondateur de l'association, également patron de l'auberge de l'Etrier... la fête lui rendrait hommage.
C'était vraiment une belle réussite, une journée remplie de soleil, de souvenirs et de bonne humeur. On a chiné, on a chanté, on a dansé, on a mangé...
On s'étonne parfois du succès sans cesse renouvelé de cette fête à l'ancienne mais nous sommes en Flandre... et vous mettez de la musique, des gens qui se connaissent et qui ont envie de passer une bonne journée ensemble -au premier titre les bénévoles- à boire et à manger !! et les gens du nord font le reste !
Il est vrai aussi que les années passant, cette brocante à l'ancienne, quasiment unique en son genre, où on ne trouve QUE du vieux (objets, meubles, linge, livres....), " porte d'entrée " de la fête, agit tel un rite de passage, avec les véhicules modernes sont garés à l'extérieur, le décor de la ferme dans le fond... en fait, la brocante a bel et bien acquis sa réputation. Tant au niveau des vendeurs que des acheteurs ! On y trouve les outils, les barattes, moules à beurre, lessiveuses...ancienne, les luminaires, disques, livres, gravures, plaques émaillées..., chevaux de bois et jouets, vaisselle, moulins à cafés... pianos, maillots de cyclisme...
Le forgeron mettait à l'honneur le travail du fer, partageant connaissance, savoir faire et passion avec les promeneurs, le boulanger avait emmené son four à pain, la marchande de fraises sa charette. On trouvait également un portraitiste, Mr Langlet, et un peintre de scènes, en la personne d'Edmond Zienowicz.
L'orgue " Paul Florein " effectuait sa premiere sortie ce 4 août : un instrument de musique mécanique 33 touches datant de 1953, revenu il y a peu, de Sète à sa ville natale de Coudekerque branche grâce à la volonté de Fabrice Florein, neveu du concepteur. Entièrement restauré (pièces et cartons d'origine) et accordé, il a fait revivre ses mélodies chargées de souvenirs et des comptines pour enfants.
La famille Albert Florein (le père de Paul) était installée comme facteur d'orgues à Loon Plage avant 1800. Ils ont déménagé sur Coudekerque branche lez Dunkerque où Paul et ses deux frères regardaient Albert perforer ses cartons : construire, harmoniser flûtes et percussions.... travailler le bois ...c'est le travail du "facteur d'orgues. Les orgues Florein côtoient les Mortier (Belgique) Garibaldi (Italie) Limonaire (France, Lyon) dans cette époque fantastique de la musique mécanique... que la TSF et le phono vont ranger au placard au début du 20eme siècle, avant qu'ils ne reviennent sur le devant de la scène, pour leur qualité patrimoniale, leur poids historique, le savoir faire , disons même le génie, des concepteurs et un goût pour le public à revenir aux "choses d'antan"...quand on sait que la dernière vogue à New York est d'aller se promener à la fête foraine à l'ancienne !
Le chanteur Pierrot de Dunkerque, qui a débuté lors des fêtes à l'ancienne, et qui a maintenant sorti son CD de 20 titres, a animé l'apéritif et le déjeuner avec ses chansons guinguette.
Au déjeuner, les tripes grillées, saucisses, tartines de lard, frites... ont permis de se caler et de retrouver des goûts... authentiques.
Les ânes de Bruno Osson et les calèches du Cordeau n'ont pas ménagé leurs pas... toujours fidèles compagnons de nos événements.
A partir de 15h30 les visiteurs ont pu assister à une reconstitution d'un bal des années 50, bal de campagne qui constituait une des principales sorties pour les jeunes de 20 ans... accompagnés de leurs parents (surtout les jeunes filles). Alors que les parents prenaient des consommations à une table, les jeunes s'asseyaient sur des bancs, et les jeunes garçons venaient inviter les jeunes filles à danser en demandant la permission aux parents ... tiens ! comme dans la chanson d'Adamo.. " Vous permettez Monsieur... ". Des jeunes sympathisants de l'association avaient endossé les costumes d'époque ! et avaient révisé les pas de danse... des bals à papa (valse, tango, aéroplane...).
Plus " professionnels " cette fois, les membres de l'association " Danse Aimant " qui ont pris le relais avec leur démonstrations puis initiations aux danses de société. Cette association née il y a quelques mois a pour but de faire redécouvrir et de perpétuer les danses à deux. Très joyeux, colorés, souriants... ils ont captivé l'auditoire et pris plaisir à reconstituer une guinguette d'un après midi, avec notamment Laurent à l'accordéon et Gaston à la batterie.
Ayant pris quelque retard mais surtout en lien avec une ambiance ! extraordinaire... il a été proposé à ceux qui voulaient participer au concours de danse.. et à ceux qui voulaient danser de rejoindre la piste, au pied du kiosque ... et là c'est un peu comme l'école des fans ! ceux qui ont dansé sont repartis avec un CD du Bal à Gégène !
Les bénévoles ont pu noter une affluence importante lors de cette journée... où plus de 2000 personnes sont passées. Des gens du coin, de la métropole lilloise, du dunkerquois et de tout le Nord Pas de Calais, des Bourguignons et des Toulousains ainsi que nos voisins belges et ....peut être même des parisiens... et un couple de britanniques ! Certains parmi eux ont pu gagné des lots, et encourager l'association, par le jeu des cases. Remercions au passage les dunes de flandre, la Compagnie DFDS Seaways, le Crédit Mutuel, pour leur soutien et leurs lots.
Cette fête pourrait être la dernière fête sous cette forme...puisque la Ferme de l'Etrier est en vente ! Tout dépendra donc de ce à quoi le repreneur destine ce corps de ferme entouré de 2 hectares de pâtures...
Dans tous les cas, l'ambiance authentique et cette incroyable passion que le Pied à l'Etrier arrive à partager... sera au rendez vous de la " fête de Noël à l'ancienne " le dimanche 1er décembre prochain, à la salle des fêtes de Boeschèpe.
Du temps de "Coudekerque Branche LEZ Dunkerque" !
premiere sortie à Boeschèpe, en Flandres, à la fête à l'ancienne, dédiée ce 4 août au bal à papa et aux danses à 2, de l'Harmoniphone Paul Florein , pour l'instrument de musique mécanique 33 touches datant de 1953, revenu il y a peu, de Sète à sa ville natale de Coudekerque branche grâce à la volonté de Fabrice
Florein, neveu du concepteur. Entièrement restauré (pièces et cartons d'origine) intarrissable (il faut quand même de l'entraînement pour tourner en rythme la manivelle) il fera revivre une vingtaine de mélodies chargées de souvenirs et autant de comptines pour les enfants. Il sera également présent à la fête de la nature le 7 septembre prochain au parc du Fort Louis
la famille Albert Florein (le père de Paul) était installée comme facteur d'orgues à Loon Plage avant 1800. Ils ont déménagé sur Coudekerque branche (rue Ferrer, devenue Rue de l'Eglise après la 2eme guerre). A "Coudekerque Branche Lez Dunkerque" Paul et ses deux frères regardaient Albert perforer ses cartons, construire, harmoniser flutes et percussions.... travailler le bois ...D'Albert est répertoriée la construction d une quinzaine d'orgues , outre les réparations et travaux sur tous les autres.
Paul, lui, est parti à Sète, ville de Brassens, où il était à son tour "facteur d'orgues, perforateur de cartons et ébéniste". De Paul il reste deux orgues en France , celui qui est à Coudekerque Branche (photos ci-jointes) et un 42 touches à Biarritz... ainsi qu'un manège de "salon" de chevaux de bois au milieu duquel joue un orgue miniaturisé par Paul.
Les orgues Florein côtoient les Mortier (Belgique) Garibaldi (Italie) Limonaire (France, Lyon) dans cette époque fantastique de la musique mécanique... que la TSF et le phono ont rangés au placard au début du 20eme siècle, mais qui reviennent sur le devant de la scène, pour leur qualité patrimoniale, leur poids historique, le savoir faire , disons même le génie, des concepteurs et un goût pour le public à revenir aux "choses d'antan"...quand on sait que la dernière vogue à New York est d'aller se promener à la fête foraine à l'ancienne et d'écouter les carroussels FRANçais !! on se dit que Fabrice Florein ne fait pas de fausse note !! en remettant au jour l'orgue de son oncle