JLB PHOTOS JLB PHOTOS événements locaux récents

JLB PHOTOS


Les moulins à vent de Flandre

région de Dunkerque, Haut de France

vidéo ici en qualité SD (simple définition), originale en ultra HD 4K


Le moulin à vent est un dispositif qui transforme l'énergie éolienne (énergie cinétique du vent) en mouvement rotatif au moyen d'ailes ajustables. Il est utilisé le plus souvent pour moudre des céréales, broyer, piler ou écraser pour produire de l'huile, ou même pour actionner une pompe pour assécher les terres. le moulin à vent s'est généralisé en Europe vers le XIIe siècle, d'abord sur les côtes maritimes des pays du Nord

Le moulin à vent classique est constitué d'une tour en maçonnerie, surmontée d'une calotte orientable dans le sens du vent, qui supporte les ailes fixées à un axe horizontal ou légèrement incliné vers le haut et un toit en bardage. La tour peut être cylindrique, tronconique, polygonale. Le matériau de construction peut être la pierre ou la brique.

En Flandre le corps du moulin est généralement construit en bois,on l'appelle moulin sur pivot, il s'oriente selon le vent. Il repose sur un socle en bois, formé par deux poutres en croix, la " croisée ", et par des " liens " obliques. Il peut reposer sur une base maçonnée ou être " assis par terre ", c'est-à-dire reposer uniquement sur son socle en bois. Le corps du moulin est généralement parallélépipédique, avec parfois une excroissance latérale ou arrière, le toit est en bâtière ou à un seul versant. Beaucoup de moulins chandeliers ont été démontés et reconstruits ailleurs suivant les déplacements de leur propriétaire. Par leur construction en bois, ils étaient aussi souvent victimes d'incendies.

Les ailes d'un moulin tournent à gauche (en regardant de face), c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Les ailes tournant à droite sont rares mais se trouvent parfois dans le cas de moulins groupés, afin d'éviter les remous Les ailes, le plus souvent au nombre de quatre, sont généralement faites d'une armature en bois supportant une toile tendue.Les formes et les matériaux utilisés sont très variables d'une région à l'autre. Les ailes sont composées de verges ou vergues : souvent deux verges qui se croisent, l'une devant l'autre, sur l'arbre moteur ; celle qui est la plus proche du bâtiment du moulin est la verge intérieure, l'autre étant la verge extérieure. Elles sont munies de barreaux transversaux, implantés dans les verges selon une inclinaison constante ou variable, par rapport au plan de rotation, qui donne aux ailes leur configuration hélicoïdale. Les extrémités externes des barreaux peuvent être libres, ou être reliées par des lattes ou cotrets, parfois doublés ou triplés.

Certaines ailes sont garnies de planchettes, parfois amovibles mais qui peuvent être laissées à demeure, qui offrent une prise au vent et ne demandent qu'un faible entoilage complémentaire : ces planches peuvent se trouver dans la partie centrale des ailes ou sur toute la longueur. La conformation des ailes permet de varier l'entoilage en fonction de la force du vent. La toile est une longue bande de tissu que le meunier fait passer entre les barreaux en montant le long de l'aile. Les toiles sont au nombre de deux par aile, identiques pour les ailes symétriques, deux inégales ou une seule pour les ailes asymétriques. Le meunier choisit donc de mettre toutes les toiles, ou de n'en mettre qu'un nombre moindre, en les répartissant symétriquement sur les quatre ailes. Un moyen de réglage complémentaire consiste à resserrer plus ou moins la toile en l'attachant, de manière à ce qu'elle offre moins de prise au vent.

Les ailes asymétriques portent les barreaux du côté gauche de l'aile. Dans l'Europe du Nord, les ailes sont plus souvent asymétriques (" ailes flamandes "). Dans le cas des ailes flamandes, le bord d'attaque métallique offre une portance au vent suffisante pour faire tourner l'aile à basse vitesse sans entoilage (on dit alors qu'il tourne " jambes nues ").

Au début du XXe siècle on voit de nombreux ingénieurs, dont certains travaillent dans l'industrie aéronautique, apporter des perfectionnements aux ailes de moulins encore nombreux en activité dans les pays du Nord. Le système Dekker (parfois appelé " quart " ou " demi Dekker "), inventé en 1927 par l'ingénieur néerlandais A. J. Dekker, de Leyde, est une feuille métallique, d'aluminium ou de zinc, qui enveloppe la partie droite de l'aile, à la manière d'une aile d'avion : l'aérodynamique dispense de tendre les toiles et peut même permettre de s'en passer totalement. Le Steenmeulen en est équipés.




Le Moulin des Huttes ou Lebriez à Gravelines



Moulin pivot récent, date de 1932, construit par Eugène Roos, charpentier de moulins à Calais. C'est un meunier, Philléas Lebriez, déjà locataire du moulin Loquet qui le sauve de l'abandon vers 1944, il l'achète 17 500 F à son propriétaire cultivateur Omer Barbeaux. Le moulin sera déplacé 3 fois au cours de son existence.

Le moulin est démonté en septembre 1946 et déplacé dans une plaine, en plein vent. Lebriez le rénove complètement, le moulin fonctionne jusqu'à la date de décès de son meunier le 6 septembre 1966 dans un accident de la route. Il avait auparavant fait don de son moulin à la commune de Gravelines qui va commencer à le restaurer en 1968.

La municipalité contacte l'ARAM qui se charge dès décembre 1979 de rénover le moulin sur le lieu des grandes mottes jusqu'en février 1980. Le 8 mai, la cage est transportée sur le nouveau site, le pivot (ancien mât de bateau) est conservé. Le 26 juillet, il est assemblé sur place et le 8 novembre, la cage est réinstallée. Les ailes sont mises en place en janvier 1981. Il possède une paire de meules et un concasseur.

En mai 1982, les travaux sont terminés, les ailes peuvent enfin tourner, elles n'ont que 16 m d'envergure.

Sur le site de la commune


Le Moulin Den Leeuw (du Lion) ou Dendrael à Pitgam



La date de 1774 figure sur l'imposte de ce moulin pivot. Il possédait à la fin du XIXe siècle trois paires de meules.

Il appartenait à Guillaume Delabaere et à sa famille jusqu'à sa vente en 1923 à Lucien Dendrael. Celui-ci le louait à différents meuniers jusqu'en 1946. Le moulin tombe ensuite à l'abandon.

En 1970, le moulin est classé. En 1972, il est sauvé in extremis par les Monuments Historiques mais le piédestal est en mauvais état. Il est renversé par une tempête le 15 mai 1983. Le 7 octobre de la même année, la cage est descendue au sol mais elle se brise par la tempête du 26 au 27 novembre.

Il est vendu par les descendants à la commune en 1984. Le maire étant entrepreneur, il s'occupe de reconstruire bénévolement le moulin avec l'aide de l'ARAM. Le vieux pivot est réutilisé, le piédestal est neuf, les pièces provenant de Villeneuve d'Ascq sont assemblées sur place le 17 juin 1985 par l'entreprise Création Bois. Le toit en bardeaux de châtaignier est réalisé par les compagnons du Devoir en août 1987.

En 1988, l'arbre moteur est refait à neuf. Le 19 août 1989, les ailes sont installées et l'inauguration a lieu le 3 septembre 1988. Le moulin est en état de moudre.



Le Moulin de la montagne à Watten



Cet édifice a été construit en 1731 avec des matériaux provenant de l'abbaye sur l'emplacement d'un ancien moulin en bois. Son dernier meunier mourut en 1935, il ne tournait déjà plus depuis 5 ans. Il aurait perdu ses ailes en 1937, puis sa toiture en 1940. Les allemands le transforment alors en poste d'observation.

En 1985, il est acheté par la commune. Sa restauration, sous la direction de l'ARAM Nord Pas de Calais, commencera en 1987 par la pose d'une nouvelle toiture, puis les ailes seront posées en 1988.

voir aussi la page sur Watten de ce site avec vidéo du moulin et de l'abbaye
Sur le site de l'OT de la commune
Sur le site de la commune


Le Moulin de la Briarde ou Deschodt à Wormhout



Ce moulin, construit en 1756 par le charpentier Desmyttère d'Arnèke, est le seul rescapé des 11 moulins de Wormhout recensés en 1806. D'abord appelé le moulin de la Briarde, il porte à présent le nom de son dernier meunier.

En 1891, il fut déplacé de 200 m par Désiré Demeerseman pour qu'il soit plus près de la ferme et suite à son écroulement dû à une maladie dans le pivot. En 1921, Abel Deschodt l'achète presque à l'état de ruine et le restaure. En 1963, il est équipé d'un moteur électrique et continue de moudre bien que les ailes soient immobiles.

En 1966, M. Deschodt fait don de son moulin à la commune, son fils lui succède en 1967 après son décès. En 1983, le moulin parfaitement entretenu (toutes les pièces sont d'origine) est doté de nouvelles ailes métalliques de 23 m d'envergure qui permettent de faire tourner la meule.



Le Casteelmeulen à Cassel



Moulin pivot datant du XVIIIe siècle. Le 30 octobre 1911 fut détruit par un incendie.

Le Syndicat d'Initiatives de Cassel racheta en 1947 le moulin Ruytoor d'Arneke qui se délabrait et l'installa sur le Mont. Il devint alors le "Casteelmeulen", ouvert au public dès 1949. La fête du moulin a lieu le 14 juillet de chaque année.

Equipé de 2 paires de meules, l'une fonctionne au vent et produit de la farine biologique, l'autre fonctionne à l'énergie électrique munie d'un tordoir pour fabriquer de l'huile de lin ou de colza.

Sur le site de la commune


Le Moulin de la Roome à Terdeghem



Moulin pivot en bois de 2 étages, érigé le long de l'une des 8 voies romaines (d'où son nom) qui radient autour de Cassel. Il est mentionné sur une carte des Pays Bas datant de 1645. La première localisation de ce moulin daterait de 1590. En 1927, le moulin est détruit.

L'association "Les Amis du Moulin de la Roome" décide de le reconstruire. En 1995, le pivot et l'arbre moteur sont taillés dans un chêne de la forêt de Nieppe, le pivot est posé en 1997. En 1998, la cage et la toiture sont installées. Les ailes d'une envergure de 21,80 m sont montées en décembre 1999. Il pèse environ 40 tonnes. Le moulin est inauguré le 6 mai 2000. En 2001, une bluterie est installée.



Le Moulin Steenmeulen ou St Arnould à Terdeghem



Moulin tour en briques de 3 étages, construit en 1864 à l'emplacement d'un moulin pivot renversé par une tempête, il est unique dans la région. Patrimoine de la famille Markey depuis 1938, ce moulin a produit de la farine panifiable jusqu'en 1965 et de la mouture pour animaux jusqu'en 1980 et continue aujourd'hui à moudre à des fins didactiques.

Initialement destiné à produire de l'huile et de la mouture pour animaux, il est pourvu de 3 paires de meules. Ces meules peuvent tourner grâce aussi à un système à vapeur débrayable.

Une aile se brisa en novembre 1980, restaurée avec le concours de l'ARAM Nord Pas de Calais. Le moulin tourne de nouveau depuis le 18 février 1982 grâce à des ailes de 24,70 m d'envergure équipées d'aéro-freins unique en France (repérés en rouge sur la photo ci-dessus). Une paire de meules à huile ont été réhabilitées en 2007.

Un musée attenant a été réalisé par Joseph et Véra Markey avec une reconstitution de l'habitat tel qu'il était lors de l'acquisition du moulin par ses parents Michel et Clara Markey ainsi que des machines et matériel agricole. En 2018 il crée un atelier du meunier rassemblant l'attirail du meunier. Joseph a écrit aussi en 2017 un livre mémoire sur les moulins de Terdeghem et de Steenvoorde. Merci à Joseph et Véra pour leur accueil en ce mois de mai 2018.

Le site du moulin


Le Drievenmeulen à Steenvoorde



Bâti en 1774 à Somain (entre Valenciennes et Douai) et conçu pour produire de l'huile, ce moulin pivot fut déplacé à Steenvoorde en 1901 et transformé en meunerie. Son pivot mesure 88 cm de côté à sa base, résistant aux coups de pilon destinés à réduire les graines en mélasse. Il produisit de l'huile jusqu'en 1974 bien que détruit lors d'une tempête en septembre 1940. Sa tête en fonte provient d'un moulin de Ledringhem incendié par les allemands.

Son dernier meunier, Fortuné Dereeper le fit tourner jusqu'au printemps 1974, et l'a entretenu jusqu'en 1987, année de son décès. Acheté par la commune à la famille Dereeper en 1993, le moulin a été entièrement rénové.

Hiver 1995 : début des travaux, la restauration porte sur la façade avant (balcon et escalier), la façade de vent et la toiture (dans sa forme d'origine : coque de bateau retournée). L'arbre moteur, les rouets (diam 2,88m, 52 dents, et diam 2,15 m, 48 dents), meules (diamètres : 1,60 m) et freins sont remplacés ou restaurés ainsi que l'assise du moulin. Le moulin pèse environ 35 tonnes et haut de 14,70 m. Le 18 juin 1997, les ailes, d'une envergure de 24,50 m sont remises en place et tournent depuis ce jour.



Le Noordmeulen à Steenvoorde



1576 est la date gravée sur le faîtage de l'ancien pignon dans le grenier du moulin que l'ARAM Nord Pas de Calais a découvert lors de sa restauration. Ses ailes métalliques datent de 1983, elles mesurent 23 m d'envergure, elles remplacent celles en bois. C'est un moulin à pivot de 2 étages, il pèse 45 tonnes. Il est doté de 2 paires de meules, l'une pour la farine de blé, l'autre pour la mouture pour animaux.

Il a fonctionné jusqu'en 1953. La commune l'a acheté en 1975 alors qu'il était menacé de destruction. Mis à mal par une tempête en 1978, il a fallu le reconstruire presque totalement. Le grand rouet a été récupéré sur le moulin primitif. L'inauguration a eu lieu le 6 octobre 1984. Il moud encore le grain en démonstration.



L'Ondankmeulen à Boeschèpe



Le moulin de l'Ingratitude ou Ondankmeulen a été construit en 1802 à Morbecque près d'Hazebrouck, il est transféré à Boeschèpe en 1884.

Mis à la retraite en 1958. En 1964, son propriétaire Mme Becquet-Houvenaghel en fait don à la commune qui entreprend alors sa restauration avec l'aide de l'ARAM, des Affaires culturelles et du Conseil général : nouveau bardage, escalier, toiture et ailes neuves.

Pivot à 2 étages, équipé d'une paire de meules à farine et d'une paire de meules à mouture pour animaux, actionnées par le dessous, ce qui en fait son originalité.

Grâce à l'investissement de la municipalité, au travail des bénévoles, au soutien de la Fondation du patrimoine et à la générosité des donateurs, le moulin a été restauré. L'inauguration de l'Ondankmeulen "rajeuni" adonné lieu a une grande fête populaire le 5 juin 2016.

De très importants travaux ont été réalisés, réfection de la cavette (couverture et parement grès),réfection de la cage, de l'escalier et de la queue (couverture, charpente, ailes, arbre moteur, frein et contre frein, verges métalliques, menuiserie et traitement curatif des bois).

Originaire de la Motte au Bois, commune de Morbecque, le moulin fut érigé en 1802 pour le meunier Etienne Delaire par le charpentier de moulins Clément Damas Bruneel. Leurs noms figurent sur le pivot. En 1884, du temps de Benoit Houvenaghel alors propriétaire, il est déplacé à Boeschèpe à l'emplacement d'un ancien moulin dont la date de construction est inconnue. Le moulin reprend le nom du précédent 'Ondankmeulen', qui signifie Moulin de l'Ingratitude résultant d'un différend entre le propriétaire et le charpentier. A la mort de Benoit Houvenaghel en 1911, sa fille Marguerite hérite du moulin et le loue à différents locataires dont le dernier, André Vanelstlande, cessera l'exploitation meunière en 1958. En 1964, le moulin est offert à la commune qui entame des travaux de restauration dès 1966.

Sur le site de la commune


Le Moulin de l'Hofland à Houtkerque



Moulin à pivot datant de 1782 (date sur le hérisson), bien que la date de 1114 apparut lors d'une toute première restauration en 1908.

En 1808, le propriétaire s'appelait Pierre Sockeel. Ce fut le tour d'Ignace Tersie qui était à l'époque le meunier. Le moulin fut la propriété de plusieurs personnes et en 1851, il tomba aux mains de la famille Accou. En 1946, il subit une profonde restauration mis en œuvre par André Accou, encore propriétaire de nos jours dans les années 1970, puis la réfection de la cage et des ailes (sur place), la toiture entre 1984 et 1996.

Inscrit aux Monuments Historiques depuis le 24 octobre 1977. Il possède 2 paires de meules, une pour moudre la farine, l'autre pour broyer les céréales pour les animaux, des ailes de 23 m d'envergure.



Le Moulin de la Victoire ou Spinnewyn à Hondschoote



Un moulin pivot datant du XVIe siècle se trouvait à cet emplacement, un de ces poutres portait la date de 1571. C'est le 7 septembre 1793 que ce moulin devint célèbre. En effet, il fut détruit sur l'ordre du général Kellerman comme le fut celui de Valmy un an plus tôt.

Il porte le nom de Spinnewyn depuis son acquisition par Jean François Spinnewyn le 25 mai 1791 comme bien national. Les Trinitaires d'Hondschoote en étaient auparavant les propriétaires, le moulin s'appelait le "Cloostermanmeulen" ou moulin du cloître de la Sainte Trinité. Il leur avait été donné par le Seigneur d'Hondschoote qui possédait déjà le Noortmeulen.

Le moulin est déplacé vers 1782 suite à une ordonnance royale de 1773 réglementant la distance de 70 m minimum des moulins par rapport aux voiries En 1893, le moulin est abattu pour cause de vétusté par le dernier meunier du nom de Spinnewyn, Charles Henri.

L'idée de reconstruire le moulin est venu du colonel de gendarmerie Goarant en poste à Villeneuve d'Ascq, venu en visite au siège de l'ARAM, il souhaitait commémorer l'action des gendarmes dans la victoire de la bataille en 1793, la 1e inscrite sur leur drapeau.

C'est ainsi que le 21 décembre 1990, l'Association pour la reconstruction du Moulin Historique d'Hondschoote est née. Les plans sont dessinés, le Conseil Général du Nord et le Conseil Régional subventionnent à 50 % le coût de la réalisation. Les fondations sont coulées en janvier 1993, le piédestal est installé en avril, la cage en juin, les ailes le 31 août et l'inauguration a lieu les 9 et 10 septembre 1993 en présence d'un corps de gendarmerie et les personnalités de la Région, 200 ans après la bataille d'Hondschoote du 8 septembre 1793.

Sur le site de la commune


Le Moulin du Nord ou Noordmeulen à Hondschoote



Ce moulin pivot daterait de 1547 bien que la date de 1127 figure sur l'une de ses poutres. Il serait le plus vieux moulin d'Europe. Il appartenait au seigneur d'Hondschoote, la famille "De Hornes", puis les propriétaires se sont succédés à partir de 1717. Hendrydkx en prend possession le 31 août 1888. Eugène Vercruyce le restaure, remplace les ailes en bois par des ailes en fer ainsi que le pivot, il utilise celui de Wormhout renversé par une tempête.

Le moulin subira lui aussi plusieurs tempêtes. Il cesse de moudre en 1959. Les filles Vercruyce héritent du moulin à la mort de leur père en 1963. La commune devient propriétaire des lieux en février 1982. L'ARAM aide à remettre le moulin en état : en 1985, nouvelle toiture, nouveau bardage et nouvelle cavette. En 1987-88, il retrouve ses ailes et peut de nouveau moudre.

L'inauguration a lieu le 12 mai 1988 en présence de nombreuses éminentes personnes, dont les filles Vercruyce et une descendante des Dannes (propriétaires de 1717 à 1763) qui vont graver leur nom sur les poutres du moulin. Le moulin est inscrit aux Monuments Historiques par arrêté du 17 octobre 1977.

Sur le site de la commune


Retour page Dunkerque et sa région

Dunkerque et sa région


Source documentaire

Wikipedia
Moulins à vent

Copyright ©JLB PHOTOS

Les photos sont présentées en très basses résolutions, elles peuvent être copiées à titre privé sans publication.